La vérité n’est pas facile, ni à dire, ni à dénicher.
L’Euro fort ? Il a dévalué de 40% face au dollar en 2 ans sous les effets de la politique de la BCE.
C’est donc l’euro faible pour une industrie adaptée à la demande mondiale qui fait de l’Allemagne un pays excédentaire. Le traité de Maestrich voudrait que l’Allemagne reverse une partie de ses excédents à Bruxelles. Elle ne le fait pas, pas plus que la France n’a respecté les 3% de déficit.
Sarkozy et Fillon, en doublant notre dette, ont fait passer notre nation du premier rang européen, à la seconde zone.
Drôle de traité que celui de Maestricht dont les signataires choisissent ce qu’ils respectent ou non. Seul les peuples sont obligés d’obéir à la loi, pas les états.
L’Euro est un problème pour la France parce ce qu’elle ne peut pas faire ce qu’elle faisait avant, dévaluer sa monnaie plutôt qu’affronter la concurrence allemande.
Nos élites héréditaires, grands admirateurs de la rigueur allemande mais incapables de se passer de la drogue des subventions généreusement accordées par les élus qu’ils sponsorisent. Le grand problème de la France est la corruption généralisée des élites, les ententes illicites, le pantouflage.
Nos entreprises mal gérées par des fils à papa, nos produits mal conçus, ne sont pas adaptés à la mondialisation que Bruxelles et les Allemands nous imposent.
Le vrai choix est entre la mondialisation sauvage et le protectionnisme. Qui en parle, avec une chance de passer le premier tour ? Personne.
Une fois de plus, le véritable enjeu sera escamoté.
Pour ceux que cela intéressent :
Paradis et enfers de la mondialisation.
Les véritables enjeux de 2012.
Le piège Sarkozy.
Le pantouflage.
Et quelques autres articles du même modeste auteur.