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Commentaire de Trelawney

sur Helen Caldicott : à Fukushima la fusion ne fait que continuer 13 février 2017


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Trelawney 14 février 2017 18:27

@HELIOS
C’est de l’eau avec des éléments radioactif due au rejet de Fukushima. Les japonais utilise 300 000 tonnes d’eau par jour, pour refroidir le où les corium et ainsi les confiner là où ils sont. Cette eau est en partie récupérée et « dépolluée » mais les japonais ne savent que traiter 2000 tonnes d’eau par jour. Comme la moitié des 300 000 tonnes s’infiltre vers la mer, ils doivent stocker 150 000 tonnes par jour pour les traiter.Ceci dit il ne faut pas s’alarmer. 

Des bateaux océanographiques surveillent la zone et analysent l’eau récupérée pour quantifier le césium 134, le césium 137 et le stronium90
Les résultats montrent que la radioactivité relâchée est aujourd’hui des centaines de fois plus faible qu’au moment de l’explosion des trois réacteurs. Cependant, les teneurs restent désormais constantes, ce qui prouve que les émissions ne sont donc pas encore « sous contrôle » comme l’affirment les autorités japonaises. Donc il y a eut de forte émissions les jours après la catastrophe, ces émissions ont considérablement baisé, quelques mois après, mais reste constante depuis. Pour vous donner un ordre de grandeur, au moment de la catastrophe, l’eau de mer en face de la centrale contenait jusqu’à 50 millions de becquerels par m3. En 2015, les teneurs relevées les plus élevées (suite à de fortes précipitations lors d’un typhon) étaient de 200 Bq/m3. 
Cette radioactivité est plus importante qu’avant l’accident nucléaire, mais elle reste cependant 40 fois inférieure aux limites réglementaires américaines pour l’eau potable et bien en dessous des normes de salubrité pour les bains de mer. 
Le problème demeure le strontium 90.qui a l’inverse du césium qui est vite éliminé par l’organisme, se fixe dans les os. Il est donc difficilement éliminé par les poissons et coquillages et peut ainsi affecter la santé humaine.

L’importance d’une catastrophe nucléaire comme Fukushima est que 6 ans après on en est au même point a essayer de confiner le feu d’un corium qui ne s’éteint pas dans 3 réacteurs  et que dans 30 ans on en sera encore au même point. Imaginez qu’une catastrophe de ce genre ce produise en France ça ferra plusieurs milliards d’euro de dépense par an et pour plusieurs décénies. C’est un peu comme un incendie de foret qui ne s’éteint jamais

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