@Layly Victor
A cette heure, je suis un vieux monsieur.
Mais il m’est resté en mémoire un fait du problème algérien :
l’assassinat d’un jeune couple d’instits
qui partait occuper un poste dans un douar isolé de Kabylie (?).
Si mes souvenirs sont encore valides, ce jeune homme et sa
compagne, pétris d’idéal humaniste, entendaient remplir la mission de
civilisation fondamentale qu’il croyait incarner : apprendre aux enfants à
lire, écrire et compter !
Las, le FLN en décida autrement, la cible fut bien choisie ;
ils descendirent de l’autocar et leur dépouille symbolique resta au bord du
chemin pendant quelques heures.
Je comprends vos sentiments et la préoccupation de vos
parents à cette époque. J’ai dans ma famille des cousins pieds-noirs et, au
cours de ma vie professionnelle, j’ai rencontré et côtoyé des rapatriés. J’ai aussi quelques amis d’origine
maghrébine… Les discussions, les confrontations je pense en avoir fait le tour…
Il m’apparaît que cette histoire douloureuse et sanglante est
un gâchis inouï d’occasions perdues … et que les non-dits produisent un tel bruit que personne n’entend plus rien !
Vous traitez aussi du programme de M. Macron et je m’aperçois
que nous avons travaillé tous deux dans l’industrie
électronucléaire.
À ce sujet, je partage entièrement votre opinion.
Ce type est redoutablement dangereux.