Bonjour, Gruni
Je partage très largement cette analyse. Et franchement, ça me gonfle.
Dans deux commentaire postés aujourd’hui dans le fil de mon article en réponse à deux intervenantes, j’ai écrit cela à propos de la situation à gauche :
Premier commentaire :
Entièrement d’accord : on ne peut, la main sur le cœur, se prévaloir du sort des classes populaires et, pour cause de blocages à certains égards puérils, laisser celles-ci continuer de se faire plumer par les tenants du libéralisme décomplexé.
Je prédis une grave déconvenue électorale à celui qui apparaîtra comme le principal artisan de cet échec aux yeux des électeurs de gauche, et peut-être aux deux !
Second commentaire :
La politique, c’est l’art du compromis. Et le compromis, il est nécessaire d’y recourir quand on n’est pas suffisamment fort pour faire triompher ses idées.
En matière d’« ennemis », ceux de la France Insoumise sont, dans l’ordre décroissant d’hostilité théorique :
1) Le Front National
2) Les Républicains
3) Ex aequo : Les candidats « ni de gauche ni de droite », donc de droite, et les socialos sauce Hollando-vallsiste
4) Les socialistes proches de Hamon
Sachant que l’on n’a pas d’amis et que la conquête du pouvoir est inaccessible, que faut-il faire ?
a) Comme le NPA et LO, attendre le Grand soir durant des décennies ?
b) Essayer de construire quelque chose - et donc de faire passer en cas de victoire une partie de ses idées de progrès - sur la base d’un compromis de gouvernement avec ceux dont est le moins éloigné ?
Quelque chose me dit que tu n’est pas loin de penser comme moi.