A l’auteur
1. Logiques révolutionnaires.
Seules les contre-révolutions,
auparavant clairement et crûment appelées « contras », (Amérique centrale et du sud) se font actuellement avec
des fleurs (factices et trompeuses) et s’abritent derrière des paravents
démocratiques.
Toute révolution ou toute guerre
de libération s’accompagne d’excès répressifs.
Cf. la révolution française, la
révolution bolchevique, la révolution khmère rouge (liste non exhaustive, cela
va de soi).
- La violence est parfois
théorisée et proclamée comme un moyen incontournable pour faire prévaloir le
changement.
- Elle est utilisée pour
contrecarrer la réaction des ennemis déclarés, et des tenants de l’ordre
précédent, ce qui peut aisément se concevoir.
- Elle est utilisée pour «
prévenir » ou anticiper toute réaction (cela constitue en soi une dérive).
- Elle est utilisée pour affermir
la prise de pouvoir. Mais le pouvoir, c’est bien connu, corrompt. Il arrive
même à ceux qui se sont installés au pouvoir de « liquider » ceux de leurs
compagnons restés fidèles aux idéaux initiaux alors qu’eux-mêmes les oublient,
les dénaturent ou les transgressent (cf. la répression de la révolte des marins
de Cronstadt ou l’envoi au goulag des révolutionnaires de la première heure).
- Elle est utilisée enfin pour
jouir des délices du pouvoir en faisant perdurer un discours révolutionnaire
qui se transforme vite en slogans creux, en « langue de bois », voire en
mensonge permanent (Cf. la nomenklatura soviétique)
2. Stalinisme et trotskisme
Pour les avoir côtoyés du temps
de ma jeunesse, je suis contraint de renvoyer dos à dos les restes du
P.C.F, et les trotskistes (dans toutes leurs composantes
« groupusculaires »). Quand l’organisation prime sur l’individu, toutes
les dérives sont possibles, même les plus sectaires.
Reste le choix du socialisme
libertaire.