Bonjour, Le421
« Cette fausse gauche, on n’en veux plus. Ni elle, ni ses représentants. »
Cela tombe bien, moi non plus !
Pour autant, la donne politique étant ce qu’elle est en 2017 avec la victoire de Hamon sur des idées de progrès incontestables, il me semble nécessaire de négocier un rapprochement. Certes, un accord aurait peu de chances d’aboutir - malgré une large majorité de points de convergence* -, mais au moins cette négociation permettrait-elle de démontrer ce qu’est véritablement Hamon : l’homme de progrès sincère qu’il prétend être ou un apparatchik faux-cul du PS qui n’aspire qu’à contrôler l’appareil du parti et à se positionner pour l’avenir.
Ne rien tenter, c’est rester dans le procès d’intention sectaire. Et c’est se couper des nombreux électeurs socialistes qui ont voté Hamon précisément sur ces idées de progrès.
Cela dit, ça ne changera rien à ma vie, ce qui n’est pas un problème pour moi, et je continuerai donc de voter Mélenchon parce que je n’ai pas d’autre choix. Mais avec le regret que rien de sérieux n’ait été au moins tenté pour qu’il y ait une petite chance d’améliorer effectivement le sort des classes populaires, ce que n’avait pu faire le Front de Gauche en 2012 avec ses 11,08 % et ce que ne pourra évidemment pas faire seule la France Insoumise avec un score en progression au mieux en 3 ou 4 points.
* Quoi que vous puissiez en dire, ces « idées de progrès » sont en effet assez proches, parfois identiques, sur la plupart des thèmes entre les deux projets.