@Fifi Brind_acier
Keynésianisme et ultra-libéralisme sont deux méthodes par lesquelles le capitalisme tente de régler ses crises, selon les époques, mais sans y parvenir, d’une manière ou d’une autre...
Néanmoins, selon l’évolution des forces productives, ces crises présentent des caractéristiques qui évoluent également, et les réponses du système également.
http://www.latribune.fr/opinions/20090115trib000331860/le-debat-keynes-hayek-a-la-lumiere-de-la-crise.html
Copie de mon post en réponse à Dudule :
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"Manifestement, à trop vouloir démontrer, vous mélangez tout...
Les politiques des années 30 ont été effectivement un « palliatif »
keynésien, mais très relatif, puisque, à l’évidence, elles n’ont pas
empêché la guerre... En dernier ressort, elles ont donc échoué... !
Par contre, la « relance » d’après-guerre ne pouvait que réussir, en
raison même des destructions massives qu’il fallait compenser...
Keynes n’y est pour rien, à moins que vous lui imputiez la responsabilité de la guerre !!
A vous de voir... Pour ma part, je ne chargerais pas sa barque à ce point...«
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Et finalement le »keynésianisme« d’après-guerre échoue avec l’effondrement des accords de Bretton Woods, qui ouvre la porte à l’ultra-libéralisme.
Aujourd’hui, avec la crise présente, un nouveau »keynésianisme" s’amorce... sans être semblable, il rappelle néanmoins plutôt celui d’avant -guerre, en ce qu’il correspond précisément à une période où le système envisage à nouveau la guerre comme solution...
Pour les États les plus puissants, il constitue une mise en ordre de bataille de leurs forces...
Pour les autres, il constitue au mieux un répit avant que d’être écrasés à leur tour...
Mauvais signe, en fait...
Tirer parti de ce répit pour construire une alternative est le mieux que nous puissions faire.
Encore faut-il en prendre conscience !
Luniterre