Mon cher Laurent, vous avez pris le temps de lire L’Avenir en Commun et je salue votre initiative.
Plus qu’à priori, nous sommes de bord opposés, mais vous faites partie de ceux qui respectent l’adversaire. C’est à noter.
Un point sur lequel je conteste votre analyse.
Vous faites le parallèle entre la Grèce de Tsipras et une éventuelle France de Mélenchon.
Vous avez oublié un élément essentiel dans votre comparatif.
La France n’est pas du tout dans la même situation que la Grèce. Le « Frexit » (j’ai horreur de cet anglicisme !!) signifierait la mort irrémédiable de l’Europe. Ce que Mme Merkel - puisque nous sommes de fait dans un IVème Reich - ne souhaite certainement pas.
Et depuis le « Maül Zu Fraü Merkel !! » - phrase qui avait jeté un tollé chez les tafioles de la bienpensance politique française, la détermination de Jean-Luc Mélenchon n’est certainement pas à mettre en doute. Cet homme est à l’automne, voire l’hiver de sa carrière et n’est foncièrement là que pour nous servir, et non pas, comme beaucoup, pour « se » servir... Suivez mon regard.
Oui, oui, là, très à droite...