Aujourd’hui plus qu’avant, où c’était déjà pas mal, on en est à chercher désespérément le « moins pire » ...
La formidable campagne médiatique qui vise à imposer le binôme Macron/Juppé définit bien le « pire du pire ». Je ne traiterai pas du cas Marine Le Pen parce que le déchainement actuel contre elle (avec une cause symbolique puisqu’elle a osé montrer ce que nos médias cachent, c’est à dire les atrocités innommables commises par les takfiris que nos gouvernants soutiennent en sous main en Syrie, sous les yeux de jeunes syriens puisque l’on utilise l’argument de nos enfants qu’il faudrait préserver) montre assez bien le paroxysme qui va être atteint entre les deux tours. Condamnant ses chances présidentielles, mais peut-être pas le futur poids du FN à l’Assemblée nationale.
Mélenchon pourrait faire partie du moins pire. Mais il est particulièrement nul en énergie, sciences et économie. Ce sont des thèmes majeurs pour un gouvernement.
Je le connais depuis longtemps, mais j’avoue qu’il m’a encore surpris lorsque dans un extrait d’un de ses meetings récents je l’ai entendu jeter l’anathème, comme pouvait le faire un jésuite de l’inquisition, sur les « climato sceptiques ». Déjà la sémantique dénonce un peu l’outrance. S’il connaissait un tant soit peu le sujet (le problème est que Jean-Marie Brom est dans son équipe et qu’il ne l’a pas bien conseillé à priori) il saurait qu’il y a nombre de scientifiques du climat dans cette catégorie qui comprend en France notamment Vincent Courtillot un membre de l’Académie des sciences qu’une mafia qui surfe (notoriété scientifique, financements... ) sur cette arnaque du réchauffement climatique anthropique a tenté de faire exclure de l’Académie, sans succès.
C’est aussi un anti nucléaire primaire qui n’a aucune idée sur les possibilités de se passer du nucléaire dans les dizaines d’années à venir. Bref, c’est de la démagogie anti sciences ordinaire qui vise à capter des voix.....
Dans son programme il n’y a pas la moindre démonstration des bienfaits de ce qu’il nomme pompeusement la transition écologique. Qui se résume à planifier la fin du nucléaire... comme le veut le système.
Quant à l’économie, si lui et ses conseils, dont Jacques Généreux, est incapable de savoir que la première mesure est de sortir de l’Euro. Pas la peine de gloser sur le cas de la Grèce qui démontre dans le désastre que ne pas sortir de l’Euro et discuter avec l’UE et le FMI conduit à l’abîme.
Triste tableau.