@Jeff84
Jobs a créé un million de fois plus de richesse que vous et moi.
Lui et surtout son staff. Divisez donc.
La concurrence pure et parfaite est une hypothèse de raisonnement, en
aucun cas une condition, de toute manière impossible à atteindre.
Alors de quel libéralisme parlez-vous donc ? Celui de BFMTV ?
La seule façon réelle de « dominer le marché » est d’acheter des
politiques pour obtenir une réglementation favorable, et c’est
uniquement possible dans une société socialiste.
Donc à terme vous avez une société libérale. Avec un épais rideau de fumée de taxes et de redistributions pour masquer le tout, suffisant pour maintenir la paix sociale.
Mais nous avons déjà dépassé ce stade il y a longtemps. Ce système est déjà cancéreux. Il est désormais utilisé par le marché pour faire appliquer des mesures anti-capitalistes et anti-concurrentielles au profit du marché. Vous avez un peu étudié le marché du médicament au USA, c’est l’exemple le plus éloquent.
Imaginons que l’on supprime l’intermédiaire politique, qui dit que ces multinationales abandonneraient leur position anti-capitaliste, vous ? Allons...
Pire, allez voir comment est interprété le libéralisme de Bannon (le Chenney de Trump) Je cite : Une aide sociale est néfaste car elle compromet l’évolution humaine en motivant les plus pauvres/bêtes à se multiplier.
A quoi bon improviser un libéralisme si celui-ci sera refusé par 80% de la planète ? Il faudra une seconde révolution française pour que vous compreniez ce que je veux vous dire ? Le maintient de la paix sociale par le écosystème libéral est indispensable ! Un système simple, clair, transparent, un peu comme le verrouillage systémique auto-entretenu de Chouard concernant la démocratie.
Donc bon si pour vous, la concurrence pure et parfaite n’est pas une priorité, vous n’êtes pas communiste mais vous aidez bien le communisme quand même.
Tiens, petit sondage, pourquoi avez-vous arrêté votre boîte ?
Pour rester concis :
- J’ai mal ficelé mon premier contrat sur lequel j’ai basé la naissance de la boite, qui m’a pourri la vie jusqu’à la fin
- J’ai pas eu le support nécessaire de la part de mes co-investisseurs.
- J’avais 22 ans
Classique : j’ai tenu les deux ans, j’ai arrêté car je voulais dormir un peu, bilan à 0. Mais je regrette pas : j’ai bien appris.