PRECISION :
La thèse de Shlomo Sand est racialiste, pour ne pas dire raciste : les ashkénazes n’auraient rien à voir avec les séfarades par exemple, parce que leur codes génétiques ne sont pas aussi proches qu’on pourrait le croire. Les juifs qui seraient restés en Israël au lieu de se disperser en diaspora seraient plus proches des actuels « palestiniens », lesquels seraient même, à vrai dire, les « vrais juifs », toujours sur le plan « racial », évidemment : entre l’idéologie islamique des palestiniens et le judaïsme, il y a bien un rapport, mais c’est un rapport de haine atavique.
Mais qui, à part les théoriciens du nazisme, a jamais dit que les Juifs constituaient une « race » ? Les Juifs, c’est d’abord une culture : certains sont noirs en Ethiopie, d’autres ont les yeux bridés en Chine, et on parle de plus en plus de juifs en Inde, qui ressemblent au reste de la population indienne. Qu’il y ait eu des conversions, c’est fort probable, et n’importe qui se convertissant au judaïsme (ce qui n’enchante guère ceux qui sont nés juifs) devient juif. Mais pour qu’il y ait eu des conversions, il fallait bien qu’il y eût des juifs pour apporter dans ces régions les plus lointaines les rouleaux de la Torah. Si vous voulez croire ce que dit ce crétin, il vous faudra admettre qu’un jour en Chine ou en Inde, les rouleaux de la Torah seront miraculeusement tombés du ciel. Des autochtones les auront déroulés et, sans même savoir l’hébreu, les auront lus et se seront convertis. Autre miracle !
Shlomo Sand, palestinomane enragé, est un raciste neo-nazi, infiniment plus proche de l’idéologie du mufti de Jérusalem entre les deux guerres que de la civilisation d’Israël. Il jouit maintenant d’une confortable retraite payée par l’état qu’il a consciencieusement trahi. Je vous laisse à deviner ce qui arriverait à un prof de fac à Gaza s’il publiait des bouquins où il prît fait et cause pour Israël et exprimât son soutien à l’admirable aventure du sionisme !