Faut pas dire des trucs pareil en France, vous allez faire de la peine à des tas de gens.
A Moscou, mon meilleur pote Béninois, celui par qui j’ai rencontré ma femme, a tenté le coup lors de notre première rencontre. Celui des « esclavagistes ». Manque de bol, il était Fon et je savais ce que cela voulait dire... Quelques années plus tard, je l’ai quand même pas mal charrié quand il a fait venir un équivalent esclave du pays...
Dans ma paroisse, où je suis le seul blanc, au début certains ont voulut la jouer after post néocolonial. Mais entre gens qui se connaissement et à la limite s’estiment, cela ne dure pas longtemps.
En France en revanche, on en est de loin pas là.
Je vous explique par une anecdote.
Au lycée Henri IV, réputé le meilleur de France ou peu s’en faut, il y a tous les gosses de bobos du quartier Latin ( ou pas, le fils de Madame Dufflot, y était sur le quota racaille de banlieue parce que sa maman est élu dans une « commune difficile » et qu’il faut réserver des places aux pauvres méritant).. Il ne faut pas dire « nègre », alors les gamins aussi bine pensant disent les « fatous », pour parler des gamines du lycée technique le plus proche. En revanche mes gosses qui disaient nègre comme tous le monde en Russie et qui ont grandi au milieu des africains se firent traiter de racistes...
Donc prudence. SI vous évoquez le fait qu’il y a des problèmes en Afrique sans enchaîner sur les responsabilités des crimes contre l’humanité coloniaux, vous allez avoir des ennuis au minimum avec les macronistes