Les salauds sont ceux qui piquent la terre des autres et les imbéciles sont les sionistes de votre espèce qui font le lit de l’antisémitisme...

@agent ananas
Si vous connaissiez un peu l’histoire, vous sauriez qu’au lendemain de la décision internationale de partager cette région de l’ancien empire Ottoman qui avait été durant des années sous mandat britannique et n’avait jamais constitué un état, les « palestiniens » (je mets le mot entre guillements puisqu’il n’apparaît qu’après la guerre de 68) ont immédiatement déclaré la guerre à des Juifs tout à fait disposés, eux, à accepter le partage territorial. Les armées arabes bénéficiaient du nombre, leur objectif était de réaliser en peu de temps ce qu’on appellerait aujourd’hui un « nettoyage ethnique ». Il avait été conseillé aux populations non-juives de la région de s’éloigner le temps que le processus d’extermination prôné par un mufti de Jérusalem qui avait pu échapper aux procès de Nüremberg puisse se réaliser. Contre toute attente, les armées arabes ont été très rapidement ratatinées. La « Nakba », c’est ça. Ceux qui avaient fait l’imprudence de quitter leurs terres ne pouvaient plus revenir, mais ce sont les lois de la guerre : quand on projette d’exterminer un peuple qui vient de l’être déjà partiellement dans l’Allemagne nazie, et s’il est cette fois victorieux, il ne faudra pas se plaindre d’une catastrophe dont on est entièrement responsable.
Combien y aura-t-il eu de réfugiés refusés partout depuis dans les pays arabes (drôle de solidarité !) ? Six cent mille peut-être. C’est beaucoup moins que plus de huit cent mille juifs installés depuis des siècles dans les pays musulmans et qui, depuis 48, auront dû faire leurs valises. Il n’y a plus de Juifs aujourd’hui en Algérie. Très peu au Maroc, en Tunisie et en Egypte.
Il ne faut pas être extrêmement intelligent pour comprendre qu’il y avait de la place pour tout le monde dans cette petite région qui avait déjà considérablement profité des transferts de technologie réalisés par les sionistes depuis Balfour. Le calcul de ceux qu’on n’appelait pas encore des « Palestiniens » aura été le plus stupide qui se puisse imaginer. En comparaison de la générosité (à mon sens un peu risquée) de la chancelière allemande accueillant un million de réfugiés qui ne peuvent pourtant pas se prévaloir, eux, d’avoir eu dès l’antiquité des ancêtres dans la région de Berlin, l’attitude des « Palestiniens » fut plus qu’infecte, et du même tonneau que les agissements du IIIe Reich.
Je parlais plus haut du négationnisme de l’UNESCO, et j’évoquais « La guerre des Juifs » de Flavius Josèphe. Je viens d’apprendre que Poutine recevant ces derniers jours Netanyahou qui s’inquiète, non sans raison, de l’avancée des Iraniens sur le plateau du Golan du côté Syrien, lui a fait cadeau d’une édition vieille de cinq siècles du texte de Flavius Josèphe. Je doute que la plupart des gens verront l’intention, qui est d’une grande délicatesse, mais les diplomates, eux, la comprendront immédiatement. A une époque où l’UNESCO prétend faire du Mont du Temple un site historique de l’islam, c’est comme si Poutine disait aux Israéliens en même temps qu’à leurs ennemis jurés : nous connaissons l’histoire et nous ne tenons pas compte de pareilles stupidités. Lla destruction du Temple par les légions de TItus en 70, tous les gens cultivés le savent, est longuement décrite et commentée dans ce texte publié à peu près trente ans plus tard. Je vous disais : c’était un texte parmi les plus souvent réédités au XVIe siècle, et les Russes n’auront sans doute pas eu trop de mal à trouver une des éditions de cette époque, lesquelles restent encore relativement nombreuses.