@jaja « une alliance internationale des peuples contre leurs oppresseurs »
C’est exactement la stratégie qu’Alain Krivine a conseillée aux sidérurgistes mosellans, très mobilisés par ailleurs dans les années 70.... avec le succès que l’on sait...
Concernant l’émancipation des travailleurs et l’autogestion des moyens
de production, sans lesquels les conditions de travail dans les
entreprises totalitaires des « oppresseurs » continueront
de se dégrader, vous ne pouvez compter que sur vos bras musclés et vos
potes car la sortie de l’UE n’y changera rien.
Par ailleurs, dans son programme de 2011 (je ne sais pas si cela
sera repris le 14 mars) François ASSELINEAU évoquait le concept de « participation »
qui était déjà dans le programme du CNR. Participation qui avait
motivé, me semble-t-il, l’oligarchie capitaliste à faire dévisser De
Gaulle en 1968.
Ce concept à mi-chemin entre l’autogestion et le capitalisme pur et dur nous conduit immédiatement à nous demander si on peut avancer
progressivement dans un monde capitaliste ou s’il faut faire une
révolution violente planétaire pour « ne pas tomber en esclavage dans un monde non démocratique ». Le sujet faisait débat (relativement
confidentiel...) mais il semble que les mentalités ne sont, de loin, plus
aussi préparées qu’elles pouvaient l’être dans les années 30 en Espagne.
Ni en France, ni à l’international. Ou bien ? L’utopie internationaliste de 1907, vous y croyiez sincèrement, en 2017, face aux multinationales ? Sinon, vous pourriez être accusé de mettre volontairement la barre très haut pour avoir la garantie de passer bien en dessous.
Lien vers le point « participation » dans le programme de l’UPR.