@jaja
Je vois que vous connaissez la question.
Je ne faisais, en effet, que référence à une rediffusion d’une émission de Lorraine Coeur d’Acier, justement.
Pour ma part, quel que soit le ou les syndicats qui ont trahi, je ne crois pas beaucoup au poids d’une signature ou d’un refus de signer face aux cartels des sidérurgistes dont parle notamment Annie LACROIX-RIZ dans ses ouvrages.
La stratégie patronale en matière d’acier est aux origines de l’UE. Elle a enregistré des vidéos là-dessus.
Il s’agit là d’un gros morceau que l’on retrouve aux manœuvres dans les négociations pendant les guerres. Alors, les organisations syndicales qui ne possèdent pas l’outil de production... Ne font-elles pas que semblant d’être un contre pouvoir qui pèse comme la mouche du coche ?
Vous avez probablement raison quand vous dites que « la participation permet aux patrons d’éviter de parler salaires »
Eh bien que ceux qui veulent négocier des salaires avec « leurs » patrons refusent la participation s’ils le souhaitent.
Je reste néanmoins persuadé que la seule émancipation réelle des travailleurs repose sur les SCOP et l’autogestion ou l’artisanat dont beaucoup ne veulent pas, pour lesquels les parents, l’école, les curés et la télé n’ont pas préparé à vivre la démocratie en entreprise, ni ailleurs. Surtout pas en Moselle catho qui a donné SCHUMAN.... Même les LIP dans le Doubs attendaient un patron comme le messie. L’Etat français leur en a prêté un. Et puis le patronat a sommé l’Etat de vider le carnet de commandes car l’expérience n’avait que trop duré à leurs yeux. Dans la perspective de l’autogestion pour une minorité, probablement, j’imagine, que peut-être, la participation pourrait être une étape dans la vie d’une entreprise ou d’une start up. Je n’en sais pas grand chose sinon que des expériences réussies existent. Il faut probablement les valoriser et favoriser ce qui marche avec le bien être humain comme critère de jugement. Les suicides sont des crimes en entreprises. Il n’y a pas de suicide dans les SCOP. Dixit un ancien inspecteur du travail, syndicaliste dont j’ai oublié le nom. Vous le connaissez peut-être. Il me semble qu’il a mal tourné et s’est présenté à des élections... Donc s’il n’est pas mort il doit être corrompu jusqu’à l’os aujourd’hui mais cela n’enlève rien à la véracité des propos qu’il tenait à l’époque.

Aux créateurs de richesses, à ceux qui bossent d’en décider.