entre un président de la France pro
étranger et une présidente qui préfère
les français
@non667
Votre présentation du Mélenchon est
tout à fait pertinente, mais quand je suis arrivé à la fin de
votre intervention et à ce post-scriptum où l’on voit que vous
n’aurez deshabillé l’homme de la « France soumise » que
pour rhabiller la Walkyrie du Front national, j’ai bien failli avaler
mon cigare.
Si on veut illustrer votre propos sur
Mélenchon, on recommandera cette petite video où l’homme de la
« France soumise » se trouve confronté à Céline Pina,
l’auteur de « Silence coupable », et où on le voit, très
ridiculement, jouer les aveugles volontaires. C’est là :
https://www.youtube.com/watch?v=S1VMYPjkcS0
Le FN est encore plus ennemi de la
France que ne saurait l’être Mélenchon. Le FN est en train
d’intenter un procès à la maire de Paris qui avait dit récemment
que le FN avait été collaborationniste. La chose aurait été
difficile, puisque ce parti n’existait pas encore et que l’ancêtre
de la lignée funeste était presque un gamin à la fin de la
guerre ; mais enfin, il est certain que beaucoup des fondateurs
du FN, outre qu’ils ont été plus ou moins complices des exactions
fascisantes de l’OAS, auront été, comme l’homme à la francisque
fondateur du PS et promoteur du FN, des nostalgiques du Maréchal et
de sa politique de collaboration avec l’Allemagne nazie.
Dans un article qui traite de ce récent
débat et dont je copie l’adresse en bas de page, on cite Pierre
Milza, un des historiens les plus compétents concernant les
fascismes. Je recopie ce passage :
"Voir en Le Pen un émule
de Mussolini ou d’Hitler, c’est non seulement une erreur mais une
perte de temps", expliquait
ainsi l’historien contemporain Pierre Milza, en 2003, à la revue
Outre-Terre. Pour autant, précisait-il, "l’extrême
droite française, comme il faut la nommer sans ambages, a une
référence fondamentale, c’est Vichy. [...] Sa clientèle, ses
réflexes, son racisme font d’elle l’héritière de cette
catastrophe historique pour la France".
Je n’ai rien contre un certain
nationalisme, si on peut s’accorder sur la définition que Renan
donnait de la nation, et un peu de nationalisme serait pour le moins
indispensable par les temps qui courent où, par exemple, un
Hollande n’hésite pas à laisser atterrir en France un ministre de
la Turquie fasciste, trahissant ainsi deux autres pays européens qui
avaient eu le courage minimal de s’opposer à une tyrannie montante
déjà prête à se substituer à l’Etat coranique désormais sur le
déclin.
On voit mal ce qu’on pourrait
attendre de nostalgiques de la collaboration avec l’Allemagne nazie.
N’importe qui, muni d’un cerveau en état de rendre encore quelques
services, verra bien que comme destructeurs potentiels de la
souveraineté nationale, on ne saurait trouver mieux que ces gens-là. Vous ne parviendrez à convaincre que des naïfs très incultes.
Article évoqué plus haut :
http://www.huffingtonpost.fr/2012/09/24/anne-hidalgo-fn-parti-soutenu-pendant-la-guerre-collaboration-nazis_n_1908591.html