J’ajoute qu’être fier d’être breton n’est pas une tare.
La Bretagne a connu un dévellopement exceptionnel dans l’après-guerre. Un peu grâce à la décentralisation (usine Citroën à rennes, pôle Télécom à Lannion), mais surtout par le dynamisme de ses entrepreneurs ou de ses coopératives.
Une des raisons de ce décollage est bel et bien la fierté bretonne et la coopération au nom d’intérets régionaux communs. Le CELIB, Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons, a été un groupe de pression et de coordination essentiel.
Le rôle des coopératives a été aussi très important. Connaissez vous ce sempiternel « Landerneau » dont nous parlent les journalistes parisiens. C’est le symbole d’un monde rural désuet, ou il ne se passe rien.
Or Landerneau est très importante pour l’histoire économique bretonne. C’est là que sont nés les modèles du modèle coopératif breton. C’est là que sont nés à la fois les assurances GROUPAMA, le crédit mutuel breton CMB, les magasins LECLERC, la coopérative agricole COOPAGRI (le « prototype » de la coopérative bretonne).
Il faudrait une étude sérieuse, mais cet attachement aux groupements, coopératives, un certain modèle économique et social me semble typiquement breton. C’est un exemple dans le domaine économique, mais il y a bien un état d’esprit breton qui el distingue des autres régions. Et tant mieux que je ne ressemble pas à un corse, un auvergnat ou un alsacien. J’aime la diversité.