@Attilax
Vous savez Attilax, que les pays européens ne votent pas tous en même temps ; alors, le soir de son élection, Mélenchon dans son discours, après remerciements d’usage, va nous dire que dès demain, il fonce à Berlin mettre sur la table le Plan A. C’est un fort en gueule, on le sait, il dira : c’est ce qu’on va faire.
Il va à Berlin. L’été passe, et toujours rien.
À l’automne, il nous fera un petit discours, il s’est engagé à nous tenir au courant, et il dira : dans deux mois ce sont les élections en Allemagne ; nous attendons, si Die Linke passe, comme je l’espère, nous serons évidemment très forts ensemble à ce moment-là.
Pour les vœux de fin d’année, Merkel récidivant, il nous dira : bon, c’est pas grave, cette année, c’est l’Italie qui vote ( je dis n’importe quoi, j’ignore les dates d’élections dans les autres pays) ; nous attendons, la gauche passera, c’est sûr. L’Italie vote pour les mêmes ; à Pâques ou à la Trinité, il nous refera un discours et nous dira : l’an prochain, c’est Le Portugal qui vote, attendons, c’est sûr que la Gauche passera. L’année d’après, la gauche n’étant pas passée, il nous dira : dans deux mois le Danemark vote ; attendons, c’est sûr que la gauche passera. Puis la Slovénie, l’Espagne, etc...
Ouf, il aura fait son mandat, aura gamellé à la bonne soupe de l’Élysée, aura installé son harem de Marocaines et aura signé CETA, aura fait la guerre à la Russie, ordonnée par l’OTAN, aura privatisé la Sécu, aura autorisé les OGM et l’extraction des gaz de schistes, aura signé l’accord pour garder les centrales nucléaires pendant trente ans encore.
What else ?
C’est votre scénario ; que voulez-vous que je vous dise ?
Ceci : toujours, c’est celui qui prend l’autre pour un con qui est con quand il le fait a priori.
Vous n’avez pas confiance en Mélenchon, votez qui vous voulez, mais ne nous faites pas un article comme ça !