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Commentaire de Daniel Roux

sur L'EUROMORT


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Daniel Roux Daniel Roux 17 mars 2017 09:22

Bonjour Fergus

Sannat est un tenant de l’étalon or et un opposant farouche à la monnaie papier.

Il sait très bien que l’Euro et la BCE existe toujours. Il évoque le bilan de la Banque centrale de France et de celle de l’Allemagne mais pas celui de la BCE, pourtant publié et facilement accessible.

La BCE aussi à fait des bénéfices et les a redistribués à ses actionnaires que sont les états.

Ce qu’il écrit n’est pas nouveau. Voici ce que j’écrivais dans l’article « Les boutiquiers, la dette et le prix du pétrole » du 8 janvier 2015

 http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/les-boutiquiers-la-dette-et-le-161707

« Ce que nous savons de l’histoire et des hommes politiques laissent prévoir la continuité de cette non-politique qui consiste à reporter au lendemain ce que l’on peut éviter de faire aujourd’hui et « après moi, le déluge  ».

Les banques centrales des pays endettés continueront à imprimer du papier monnaie pour racheter de la dette d’état, illégalement dans le cas de la BCE, et maintenir les taux d’intérêts proches de zéro. La priorité des priorités est de masquer la faillite généralisée des pays développés causée par les conséquences sociales et financières de la mondialisation voulue par les néo-conservateurs américains, relais politiques des riches actionnaires des multinationales.

Jamais ceux qui l’ont promue ne reconnaitront les conséquences catastrophiques de la mondialisation sauvage pour les peuples des nations développées, ni leurs hommes de mains, les politiques, ni leurs porte-voix, les médias. »

Ce que Sannat ne dit pas est que les riches des pays du Sud, comme l’Italie, transfèrent des milliards d’euros vers l’Allemagne, le Luxembourg et d’autres pays du Nord, créant une dette immense et irremboursable de la banque centrale italienne envers les banques centrales de ces pays, à travers le dispositif TARGET 2.

Ce que Sannat ne dit pas est que l’Allemagne, économiquement forte profite d’un euro faible pour favoriser ses exportations.

L’Euro est condamné par les déséquilibres et les dettes qu’il génère, mais il existe toujours. 


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