@Frédéric Van der Beken
« Mais
si au second tour on a le choix entre Macron et Fillon, qui fait
quoi ? »
Pour moi, ce serait une
catastrophe absolue et le rêve de l’oligarchie. Mais heureusement ce
cas de figure ne se présentera pas : la droite n’est pas aussi
puissante dans ce pays.
Si ce n’est pas
un idéal , ce n’est surtout pas pire qu’un 2e tour avec Le Pen.
Pour moi, ce serait
pire ! Car en cas de deuxième tour Macron - Le Pen, je vote Le Pen
pour ouvrir les yeux des petits revenus (salariés, petits
commerçants, agriculteurs) qui croient qu’elle fera une politique
les favorisant. Et parce que Le Pen serait au pied du mur pour
quitter l’UE que son père encensait il y a peu.
Si les
règles démocratiques (proportionnelle, signature, référendum,
etc) étaient améliorées, les petits partis pourraient exister et
croître. Tu finirais par être obligé de gouverner par coalition et
non en monarque. La coalition a l’avantage que le parti qui demande
de l’aide et obligé d’accéder aux souhaits de l’ami.
La proportionnelle
effectivement entraîne souvent qu’aucun groupe déclaré n’est
majoritaire ce qui oblige à des coalitions parfois bâtardes pour
voter les nouvelles lois et le budget.
Mais on peut éviter
ces agglomérations qui ont conduit aux instabilités ministérielles
de la Quatrième république en donnant le choix aux députés entre
plusieurs textes de projet de loi y compris le texte existant et
plusieurs projets de budget (chaque groupe permanent pouvant en
proposer un ou s’associer avec d’autres pour un texte commun)
Chaque participant
(et lui seul) peut donner une note à ces projets entre 0 et 4 par
exemple (échelle de 5).
Les points sont
additionnés et les deux textes ayant obtenu le plus de points,
modifiés ou non, sont en compétition pour un second tour. Le
vainqueur a obtenu la majorité.
Le gouvernement
doit, dans un délai rapproché, signer les décrets d’application de
la nouvelle loi ... ou démissionner s’il estime que la nouvelle loi
ou le nouveau budget ne lui convient absolument pas.
NB. Ceci dans le
cadre de la VIe République où l’on aurait supprimé la fonction
d’un Président-monarque absolu et où l’Assemblée serait maîtresse
de son ordre du jour, l’exécutif n’ayant pas à proposer de texte
sauf par l’intermédiaire de son groupe, évidemment.
Le même système de
vote par points serait utilisé pour les référendums (plusieurs
textes en opposition) en deux tours et les élections strictement à
la proportionnelle des points, un seul tour.