A Toulouse, Il y a exactement quatre ans, Jonathan Sandler,
professeur à l’école Ozar Hatorah et ses deux fils Gabriel, 3 ans,
et Aryeh, six ans, tombaient sous les balles d’un immonde assassin
qui tirait ensuite à bout portant une balle dans la tête de la
jeune Myriam Monsonégo (huit ans). Le jeune Aaron Bijoaui, 15 ans,
également visé, s’en sortira avec des blessures.
Le mobile du crime était de « venger la mort des enfants
palestiniens ». Ceux que les écoles de l’Autorité
palestinienne encouragent encore dès l’enfance, par la propagande
qui tient lieu d’instruction, à devenir des « martyrs »,
ceux que les Frères musulmans du Hamas, dans tous les conflits,
poussent au premier rang des affrontements, ou sur les toits dans
l’attente de bombardements, pour pouvoir disposer bientôt des
photos sanglantes qui permettront d’alimenter la machine à
décerveler les imbéciles qu’on appelle Pallywood. Les valeureux
héros du Hamas, pendant ces opérations, attendent patiemment, planqués à dix pieds sous terre. En dehors des périodes de conflit,
quand leurs jeunes enfants sont gravement malades (Haniyeh) ils
n’hésitent pas à supplier les hôpitaux israéliens d’accepter de
les prendre en charge, ce qu’ils font. Cela ne les empêche pas, entre
temps, de commanditer les pires assassinats, de justifier les crimes
les plus atroces en Israël, distribuant aussitôt des friandises
dans les rues pour fêter l’événement.
Il est question quelque part du soldat qui, enfreignant gravement
le code éthique de Tsahal, a tué un terroriste déjà blessé et
inanimé. Si une pareille chose s’était produite de l’autre côté,
un Moshe Ya’alon palestinien aurait décoré le soldat, en aurait
fait un héros, et on n’aurait peut-être même pas attendu sa mort
pour donner son nom à bien des rues qui, à Ramallah, portent déjà
les noms des pires assassins de femmes et d’enfants. Les choses ne se seront
évidemment pas passées de cette manière-là en Israël, mais on peut toujours essayer de le faire croire.
Comment un tel projet d’assassiner froidement des Juifs en France
peut-il naître dans la tête fêlée d’un abruti qui aurait
probablement été incapable de poser sur une carte muette d’Israël
les noms des plus grandes villes, et d’y dessiner, même
grossièrement, la « ligne vertes » de l’armistice de
49 ?
La réponse à cette question, on l’a en lisant cet article et bon
nombre d’interventions qui lui font suite et vont jusqu’à
reproduire, largement approuvées par d’anonymes crapules, les thèses du négationnisme le
plus abject.
Ce vieux conflit ne s’explique pas par des simplifications à la
hache qui l’obscurcissent et tournent à la plus sale propagande.
Ceux qui s’autorisent à écrire les pires énormités sur ce site
n’iront pas, probablement, tirer une balle dans la tête d’une enfant
de huit ans, c’est trop risqué, mais si d’autres peuvent le faire à
leur place et si on peut les y induire par des discours appropriés, leur haine antisémite y trouvera bien son compte.