Le sionisme est une idéologie raciste qui ne repose que sur des mythes sans fondement historique.

Olivier Montulet

Vous écrivez n’importe quoi. Le projet sioniste est très bien défini dans le bouquin de Herzl, « L’état des Juifs ». Vous le trouverez à cette page, ça vous coûtera moins de dix euros :
https://www.amazon.fr/L%C3%89tat-Juifs-Theodor-HERZL/dp/2707154075
Le projet sioniste de Herzl a bien quelque chose à voir avec le racisme, mais c’est avec celui qui sévit un peu partout en Europe et s’appelle antisémitisme. Sans cette vérole des sociétés occidentales, les Juifs qui étaient parfaitement intégrés dans nos pays se seraient très bien satisfaits de leur diaspora.
Quand les Syriens, qui n’ont aucune racine en Allemagne fuient leur pays et sont accueillis par la chancelière Merkel, on leur fait de la place, on essaie de leur trouver du boulot et de les intégrer. Quand, après la déclaration Balfour qui autorise les Juifs persécutés à s’installer dans une région qui fut l’antique berceau de leur civilisation, qui n’est même pas un pays, mais un ensemble de vilayets lointainement administrés par un Empire Ottoman qui disparaîtra quelques années plus tard dès le traité de Sèvres (1920), les Juifs ne reçoivent pas le même accueil que les Syriens en Allemagne : l’antisémitisme musulman explose. En particulier sous l’influence du nouveau mufti de Jérusalem, nommé en 22, hostile aux Anglais et plus encore aux Juifs. A cette influence désastreuse s’ajoute dès la fin des années 20 l’action des Frères musulmans de Hassan el-Banna financés et idéologiquement soutenus par l’Allemagne nazie. Le pogrom d’Hébron, en 29, vous avez dû l’oublier. Pendant la guerre, le mufti est à Berlin. Très ami avec Heinrich Himmler, il insiste constamment pour que le procédé technique de la solution finale soit exporté en Palestine. Il crée une division de la Waffen-SS dans les Balkans. Dans les émissions de radio qu’il anime, il répète sans cesse « Tuez les Juifs, cela plaît à Dieu ».
Ce sinistre connard, qui réussira à échapper au tribunal de Nüremberg aura une influence décisive en 47 sur le refus du partage de la Palestine et sur le déclenchement de la guerre d’extermination qui suit immédiatement la reconnaissance, par les instances internationales, d’un Etat d’Israël.
Vous ne le savez probablement pas, mais la palestinomanie qui vous intoxique prend naissance à la conférence de Bandung, en 55, où le sinistre mufti nazi s’efforce de rallier à ses vues pas mal de représentants de pays arabes pour les induire à réclamer la destruction de l’Etat d’Israël. Les récentes résolutions négationnistes à l’UNESCO en sont encore la lointaine conséquence. Sans cela, n’auraient jamais pu voir le jour.