@Maurice Bouchon
Je vous répète, Monsieur, que vos propos à mon égard sont absolument inacceptables. Vous m’avez accusé de mentir et de tenter de vous tromper alors que rien dans mes propos ne peut vous laisser croire le contraire.
Il est d’ailleurs significatif qu’au lieu de répondre sur mes propos, vous prenez argument de propos de Nicolas Dupont-Aignan.
Permettez-moi également de vous rappeler, avant de passer à l’étude de votre commentaire, que vous n’avez toujours pas reconnu l’erreur factuelle que vous avez commise lorsque vous avez prétendu que Nicolas Dupont-Aignan ne parlerait jamais de l’influence américaine dans la construction européenne.
Donc, désolé Monsieur, mais vous n’avez aucun titre pour donner une leçon à qui que ce soit, et ce serait même plutôt l’inverse.
Quand vous prétendez que Nicolas Dupont-Aignan serait du côté du Bremain et de David Cameron, vous faites un contre-sens majeur puisque Nicolas Dupont-Aignan a participé à la campagne officielle du Brexit en étant associé à son ami Nigel Farage, dont l’UKIP est un mouvement allié de Debout la France. Donc au bout d’un moment, il faut arrêter de raconter n’importe quoi.
Le Brexit était inévitable parce que les contreparties glanées par David Cameron (grosso modo, la fin de la couverture sociale des européens, un système d’opt-out pour préserver la souveraineté britannique, la levée définitive de toute perspective d’adhésion à l’euro sans perte des avantages de la City) étaient beaucoup trop faibles par rapport aux enjeux. La faiblesse des ses avantages s’explique pour une large part par l’attitude de D Cameron, qui lui-même n’était pas favorable à cette démarche et ne l’a entamée que contraint et forcé en espérant bien tout faire pour éviter le Brexit... Donc évidemment il n’a pas eu grand chose.
Dans un tel cas, il n’y a aucun doute sur le fait que Nicolas Dupont-Aignan ne se satisferait pas d’un accord aussi modique.
Sure le véto des pays de l’est, je ne vois pas l’intérêt de répéter ce que je vous ai déjà dit : comment mettre son véto dans une structure de décision qui n’existerait plus ? De même, si l’UE s’effondre, comment pouvez-vous imaginé que la CJUE soit maintenue et puisse condamner qui que ce soit ?