@Spartacus
Quelqu’un peut
lui expliquer qu’aux Pays-Bas ou Chili les fonds de pensions par
capitalisation collective possèdent la majorité des entreprises de
leurs pays ...
Les fonds de pension
par capitalisation sont coupables précisément de l’effet négatif
d’assèchement monétaire de l’économie réelle que dénonce
justement Jean-Pierre Llabrés.
Dans ce système,
les cotisations payées par les actifs sont gelées dans le circuit
financier jusqu’à leur retraite et servent entre-temps à alimenter
la bulle capitaliste spéculative monstrueuse qui risque d’éclater à
tout moment.
Le système de
retraite par répartition à un effet opposé : les actifs paient des
cotisations qui sont versées aux retraités qui les reversent
immédiatement pour eux ou leurs enfants et petits-enfants dans le
circuit économique.
Les actifs actuels
recevront bien entendu leurs pensions avec les cotisations des actifs
à ce moment-là. Ce qui sera facile avec les gains de productivité
servant à hisser le niveau de vie même avec un temps de travail
diminué et à conditions que la société équitable, qu’elle
échappe à la rapacité de l’oligarchie.
Qui plus est, les
fonds de pension, si l’on reste dans un cadre national, ne
contribuent pas forcément à l’investissement productif dans le pays
des cotisants.
Gérés par des
individus qui doivent réaliser le maximum de bénéfice pour ne pas
être virés par les actionnaires, les fonds sont placés là où ça
rapporte le plus, à l’étranger, au mépris de l’éthique, de la
souffrance des hommes, des femmes et des enfants et de
l’environnement.