@Gilles Mérivac
« Seize mois après avoir quitté l’Élysée,
Nicolas Sarkozy a été placé sur écoute. Pendant près d’un an, la police
judiciaire a espionné ses conversations. Une première dans les annales
de la Vème République. […] En 2017, cinq ans après sa défaite électorale
(de Sarkozy), ce ne sont pas moins de treize affaires judicaires qui
empoisonnent Nicolas Sarkozy et son entourage. Au point que les
sarkozystes, prompts à s’afficher en victimes, y voient la main d’un
cabinet noir. »
« Le soupçon sarkozyste de l’existence d’un
cabinet noir. Il n’est pas possible d’en apporter la preuve formelle.
Comme il n’est pas possible de prouver le contraire ! Mais l’addition
d’indices troubles et de témoignages étonnants interroge. Plusieurs
observateurs bien placés dans l’appareil policier nous ont ainsi décrit
l’existence d’une structure clandestine, aux ramifications complexes, et
dont le rayon d’action ne se serait pas cantonné au seul renseignement
territorial. »
« Pour orchestrer les affaires judiciaires il
existe une mécanique complexe aussi efficace que redoutable. Hollande a
su en tirer profit. D’abord, il y a Tracfin, le service de renseignement
financier de Bercy, le ministère piloté durant tout le quinquennat par
Michel Sapin, un ami de quarante ans du Président. […] Afin d’allumer la
mèche d’une affaire politico-judiciaire, il suffit que Tracfin pêche au
bon endroit, remonte dans ses filets une infraction, et la transmette
officiellement à la justice. Ou officieusement à un service enquêteur
qui se chargera de mener « une enquête d’initiative » avant qu’un
magistrat ne la reprenne à son compte. »
OK ?