Je déplore que tous les gouvernements forts soient mis dans le même sac, mais force est de constater qu’ils ne s’instaurent que dans des conditions extrêmes.
Nous ne pouvons qu’approuver l’efficacité positive d’un gouvernement Poutine, ou al Assad, et ce n’est pas parce que nos gouvernements mous et asservis à des puissances, non pas occultes mais occultées, sont nôtres qu’il nous faut les acclamer.
La mollesse n’est pas une vertu que je sache.Surtout quand elle cache une dictature.
Néanmoins, ces gouvernements nous conduiront très vite à la nécessité de gouvernements forts pour faire face à la puissance destructrice dont leurs peuples sont victimes.
Je reproche un peu à Mélenchon d’être timoré face aux gouvernement de Syrie et de Russie, mais je lui sais gré d’énoncer une évidence : chacun fait ce qu’il veut chez soi et nous sommes amenés les uns et les autres à commercer. Et quand je dis « commerce » je pense aussi, évidemment, à tous les échanges culturels et à tous ceux qui ne relèvent pas de l’économie à proprement parler.
La politique extérieure de la France depuis au moins dix ans, clive le pays ; et ce clivage ne se superpose pas à « gauche » ou « droite », mais bien à la souveraineté du peuple, voulue ou bannie.
On remarque que la droite complexée ou décomplexée, et le centre insipide, se placent dans la deuxième catégorie.
Les souverainistes ont l’embarras du choix, les mondialistes en ont deux : le PS ou le PS.