@sweach
Quelle se nomme dollar, yen, euro, scoubidou, carambar n’a pas beaucoup d’importance, car le volume de la monnaie représente l’activité du pays dans lequel elle a court.L’euro est une monnaie forte, car l’activité des pays de la zone euro est soutenue. Le fait quelle soit une monnaie forte permet à la BCE qui « organise » cette monnaie de maintenir des prêts à bas taux sans la faire dévaluer. Ce qui permet d’avoir des crédits à pas cher pour relancer et soutenir l’économie.L’activité des pays de la zone euro va stagner dans les prochaines décennies. Il nous faut donc maintenir une monnaie forte pour avoir un crédit pas cher qui maintiendra notre activité. Actuellement, la BCE rachète de la dette d’état en faisant tourner la planche à billet sans faire dévaluer l’euro et c’est plutôt bien. Certains pays (Allemagne, Autriche, Pays bas, Belgique) en profite pour faire baisser le montant de leur dette. Il joue sur les deux tableaux réductions des dépenses publiques et réduction des déficits. Il est certain que d’ici 5 ans, ces pays vont se trouver dans une situation économique stable ce qui augmentera leur attractivité.D’autres pays comme la France ou l’Italie en profite pour s’endetter un peu plus, afin de doper l’économie du pays pour faire (ou du moins essayer de faire) de la croissance. Il est évident que lorsque l’on se trouve avec un endettement à 100% du PIB, la pression fiscale n’est pas la même qu’à 60% du PIB (limite fixée pour tous les pays de la zone euro à l’horizon 2020). A titre de comparaison, l’Allemagne est à 71% de son PIB est rachète chaque année en plus de la BCE 30 millards de detteIl est facile pour un politique de reporter la faute sur l’euro et la BCE qui la gère et ainsi essayer de faire oublier ses carences économiques. le fait est que si on revient au franc dans un pays qui a un endettement proche de la banqueroute, son attractivité va se réduire d’autant (dévaluation, délocalisation). Comme ce pays ne vie que sur les vestiges de son passé industriel (comme le Royaume unie pour les colonies), je vous laisse imaginer ce que sera l’avenir de ses habitants. A la manière des migrants d’Afrique du Nord dans les années 60, ils devront se trouver des cieux plus clément pour vivre