@ foufouille & rmanal
Vous faites dans le confusionnisme. C’est comme un divorce, en fait. Les négociations dont vous parlez sont comme le partage mutuel des biens (aussi bien ceux qui profitent que les pertes). Il s’agit donc de prendre point par point des milliers d’articles et d’acter la séparation, en commun accord, c’est-à-dire théoriquement de façon à ce qu’aucune des deux parties, Ue et royaume Uni, ne soit lésé. Voilà pourquoi il y a négociation, chaque partie cherchant à défendre son interêt et faire valoir son point de vue, et pourquoi cela dure aussi longtemps (il y a pléthore de liens).
C’est pour cela aussi que les discours simplistes des siamois Mélenchon & Lepen ne tiennent pas ; du fait de l’intrication sur le plan juridique, la sortie ne peut être instantanée, comme si l’Ue n’avait jamais existé, comme si on était hors sol. Même si la Suisse est hors de l’Ue, elle a des rapports avec elle et ils ne sont pas empiriques ; sur toutes les questions, ils peuvent être de différents ordres. chaque pays européen, hors ue, a des rapports particuliers avec elle ; c’est à cela que servent les négociations, définir le nouveau rapport du Ru avec l’Ue et vice versa. En l’espèce, le Ru voudrait dans l’absolu un statut comme la Norvège : un accès au Marché mais rester hors Ue politiquement.