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Commentaire de Daniel Roux

sur Le bipolarisme de la dictature du capital est en danger : les élections de 2017 vont régénérer le mécanisme


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Daniel Roux Daniel Roux 1er avril 2017 13:00

Il y a les dogmes, les idées, le doux plaisir de fantasmer sur ce qui pourrait être et la vie des gens.

La société humaine, quelque soit l’époque historique, est construite sur le mode féodal. Un seigneur, des vassaux, des gens d’armes, des serfs, plus des artisans pour produire des outils, des marchands pour faire circuler les marchandises, les prêtres pour satisfaire la demande spirituelle, des guérisseurs pour les maux du corps et même, des improductifs, incapables ou invalides.

Cette structure hiérarchisée ne s’est pas établie par hasard dans toutes les régions et sur tous les continents. Elle n’est pas justifiée autrement que par la survie, à tout prix, du groupe.

Chaque personne assume une position indispensable au groupe. Tout le monde est indispensable mais tout le monde ne bénéficie pas à égalité des richesses produites par le groupe.

Les richesses sont distribuées en fonction du rapport de force qui existe entre les différents sous groupes, ou classes avec l’impératif de survie de tous. Celui qui domine prendra la plus grosse part mais pas tout.

On remarquera que, contrairement aux animaux, les sociétés humaines attribuent une part aux improductifs, la part du pauvre, sans réelle nécessité sinon celle de satisfaire l’âme par le sacrifice.

Les idéologies cherchent à justifier cette structure ou à la combattre. Leur point commun est de s’adresser à des hommes parfaits, idéaux c’est à dire à rejeter la condition humaine réelle, qui est celle de la vie réelle et parfois de la survie.

Ce qu’on ne peut maîtriser, organisons-le.

 


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