Fallait-il encore un
article pour répertorier toutes les banalités ( parfois articulées sur un fatras d’informations tronquées ou arrangées ) que l’on entend à tort
et a travers sur tous les médias dont je ne dirais pas qu’ils
n’ont rien compris au programme de Mélenchon mais que, l’ayant
trop bien compris, ils se sentent obligés de se mettre en service «
commandé » pour le démolir ?
Pour ses
détracteurs, l’éloquence et la culture– difficilement
contestables - de Mélenchon lui servent surtout de paravent pour
cacher la noirceur des sentiments, la nocivité des idées.
Que ces idées
fondent une utopie nécessaire qui jette les bases de l’inéluctable
développement futur auquel le monde – pas seulement la France –
est condamné ( j’utilise le terme puisque c’est ainsi que le
ressentent tous les profiteurs du système) par l’inévitable
extinction à plus ou moins long terme des ressources naturelles qui
impose la recherche de modes de production réadaptés pour faire
face aux pénuries qui s’annoncent et dont souffrent déjà depuis
des décennies les plus démunis de plus en plus nombreux.
Il paraît que la lecture en est rébarbative, hé oui ! ce n’est pas notre environnement économique et social qui est rébarbatif, c’est la lecture d’un programme qui cherche dans les tâtonnements de la nouveauté à y apporter une solution.
L’attitude de l’auteur me
conforte dans l’idée qu’il faudrait finalement peu de choses (
par exemple que les gens voient enfin le programme soi-disant social
du FN comme le leurre destiné à attraper leurs voix ) pour que cette
clique soit réellement aux abois.
Le programme de
Mélenchon est construit et il est quasi le seul par une dynamique
collective, le résultat tendrait donc plutôt à prouver qu’il peut-être
payant de faire appel aux bonnes volontés populaires pour d’autres
objectifs que d’être la main d’oeuvre passive de noirs desseins
électoralistes.
Cela lui vaut aussi, de la part de ceux qui se
sentent menacés, des entreprises de démolition et de désinformation
avec un recours aux simplismes qu’on aurait pu croire passés de
mode.
Et pour démolir, point n’est besoin d’argumenter, il
suffit de contrefaire, d’isoler une phrase de son contexte voire de
créer de toutes pièces un environnement à la mesure de ce que
l’on entend prouver.