@mmbbb
Les pétromonarchies
ne sont plus en position de force comme elles l’ont été par exemple
après le « choc pétrolier » de 1973, quand on dut en France
limiter la vitesse des véhicules sur tous les axes routiers pour
limiter la consommation de carburant et où faute de pétrole on
avait des « idées ».
En effet, le pétrole
laisse une part toujours plus grande au gaz naturel comme source
d’énergie primaire et on sait que la Russie en regorge. Le gaz et le
pétrole de schiste étatsuniens apparaissent comme des concurrents
nouveaux, le développement du nucléaire et des énergies
renouvelables comme une condamnation à terme du tout pétrole.
L’attitude de leurs
dirigeants héréditaires a basculé vis-à-vis des Occidentaux et
particulièrement des Étatsuniens. De conquérants il y a encore
vingt ans avec financement de constructions de mosquées et l’envoi
de prêcheurs fondamentalistes, ils sont passés au rang de
subordonnés des USA pour la conduite de la politique au
Moyen-Orient.
C’est pourquoi
l’attitude anti-israélienne a cédé la place à une grande
neutralité malgré le martyre que fait subir cet état fasciste à
des frères en religion, sans aller toutefois jusqu’au accords
ouverts que les dirigeants turcs, autre musulmans sunnites ont passé
avec cet état colonial d’apartheid.
La faiblesse des
pétromonarchies tient essentiellement au fait que les chiites sont
montés en puissance militaire avec l’Iran et le Hezbollah libanais
et que les chiites qu’ils répriment régulièrement à l’intérieur
de leurs états ne l’ignorent pas et sont une menace grandissante
d’insurrection incontrôlable qui mettrait fin au féodalisme
religieux qu’ils imposent à leurs peuples.
Les pétromonarchies
et Israël partagent le même objectif d’un écrasement des chiites,
mais du fait de l’arrivée des Russes et de leur grande puissance
militaire dans la zone, l’Iran restera aussi impossible à détruire
que lors de la guerre Iran-Irak.
Le temps travaille
contre les pétromonarchies et l’état d’Israël dont la suprématie,
comme celle des USA ne pouvait être que temporaire au regard de
l’histoire.