Bonjour,
J’essaie de travailler (à mon niveau) cette même relation entre l’eau et le climat. Relation à laquelle il convient d’ajouter la variable clé qu’est celle de la couverture végétale dans un monde qui « s’aménage » et modifie un peu plus chaque jour les temps de résidences dans les divers réservoirs qui composent le cycle de l’eau.
Dès lors, il me semblerait « logique » qu’avant de mettre sur le compte du seul réchauffement climatique la diminution de tel ou tel glacier, il conviendrait avant tout de s’interroger sur les changements dans l’alimentation en eau de ces derniers. Malheureusement il semble que bien peu de médias soit enclins à s’interresser à l’avenir de l’hydrosphère terrestre. Et pourtant ce problème devrait être traité et expliqué en priorité.
Je suis donc en parfait accord avec vous lorsque vous dites : « le fait de passer sous silence, de minimiser, marginaliser et même comme victime l’assèchement des sols de la planète est un mensonge d’autant plus grave que l’eau est la clé des problèmes climatiques. »
Une question au passage : sachant que 90% de l’effet de serre est dû à la vapeur d’eau en suspension dans l’atmosphère, une augmentation des températures augmenterait-elle en retour la saturation en eau de l’atmosphère ? Quelle en serait l’impact au niveau de l’évapotranspiration végétale ? Plus de C02, température moyenne en hausse, ces facteurs ne devraient-ils pas accroître le processus de la photosynthèse et donc augmenter la transpiration végétale sous certaines conditions ? La question est complexe et j’ai bien peur que certains effets de seuils ou d’emballement ne nous échappent encore totalement...une déforestation entraînant une baisse des précipitations ici, une augmentation là-bas sans que l’on en connaisse encore bien les mécanismes...
Cordialement,
Gonzague de Montmagner - http://utime.unblog.fr -