Jusqu’au premier tour, le CSA nous demande de respecter l’égalité stricte entre les onze candidats ou leurs soutiens, mais la nouveauté c’est qu’il faudra appliquer cette égalité au sein de quatre tranches autonomes dans la journée. dans chacune de ces tranches il faudra tenir le même temps de parole à la seconde près. Pas simple pour une radio comme la notre qui n’est pas un media d’information continue.«
»Le pluralisme, c’est de donner la parole à tout le monde dans de justes proportions (définies par Patrick Cohen et Métézeau, on le devine.NdDx.)
Ce n’est pas l’égalité arithmétique ( Ah bon ? NdDx)
A France Inter, nous interviewons les onze candidats, nous n’avons pas besoin d’injonctions ou de décomptes tatillons, en revanche, nous devrions pouvoir jusqu’au bout (ben voyons !) hiérarchiser l’information (pour hiérarchiser, vous avez vachement hierarchisé depuis deux mois. NdDx.), la proportionner, nous devrions faire nos choix éditoriaux et non pas des choix mathématiques (...)
Voilà, la loi a permis à 11 personnalités d’être candidates, la loi nous impose aussi un décompte linéaire à 11, à l’heure de la réécoute délinéarisée, pod cast, sites internet, réseaux sociaux, appris, où l’on ne peut pas mesurer le temps de parole.
Un grand merci, donc, au CSA, garant du pluralisme et de la liberté de la presse, plus qualifié pour compter les secondes que pour empêcher le dépeçage d’I-Télé (quel rapport ? NdDx ?)
(Oui, c’est ennuyeux, on ne pourra même plus se foutre ouvertement de la gueule d’un candidat qui aurait refusé de venir se faire insulter, comme on le fait toujours. NdDx.).
Ici, à 44’30", dans le premier lien, Jean Marc Ayrault :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9