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Commentaire de Harry Stotte

sur Fillon, ce drôle de paroissien


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Harry Stotte Harry Stotte 15 avril 2017 11:17

Croire que les gens votent pour un candidat et pour son programme, après avoir consulté des documents et réfléchi, ne se vérifie que dans un très petit nombre de cas. Les gens votent en fonction de l’image aprioritaire qu’ils ont du candidat.


Que François III le Cupide ait commis des actes blâmables, c’est sans doute vrai, mais ses électeurs évacuent cette « ombre » en pensant, ou en disant : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la premier pierre », ou « A tout péché miséricorde ». Et ils concluent sur un « De toute façon, y’a personne d’autre. » qui, le cas échéant, pulvérise leur ultime réticence..


Quant à ceux qui, sur un mouvement d’humeur, décide de voter « contre Fillon », le 23 avril, ils ne sont pas plus rationnels que les précédents, parce qu’ils vont voter contre certaines orientations qui avaient justifié leur engagement initial.


Qu’en déduire ? Que l’électrice et l’électeur ne sont pas ces créatures éclairées et cohérentes que nous présente la mythologie républicaine. Seuls ceux qui, sur leur coup de tête, s’abstiennent se comportent quelque peu logiquement, mais alors au prix d’un comportement antirépublicain.
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