@Remosra
Très bon lien. J’en résume l’essentiel.
Donc, tout commence quand Assad, maître chez lui, préfère le projet de gazoduc iranien aux projets saoudiens et Qatari.
« Très vite, à la suite de cette déconvenue, l’Arabie Saoudite et le Qatar en identifient le responsable qui devient dès lors l’homme à abattre : Bachar al-Assad. Les deux monarchies du Golfe vont intensifier leur soutien aux rebelles en les armant, les entraînant et les finançant. Dès 2012, ce soutien prend notamment la forme de l’opération « Bois de Sycomore » (Timber Sycamore), organisée avec la CIA pour armer les rebelles anti-Assad dont de nombreuses brigades djihadistes, affiliées à Al-Qaïda et à Daech. Cet axe dit « sunnite » est renforcé par la Turquie et la Jordanie, toutes deux lésées par le choix syrien de l’Islamic Gas Pipeline, la Turquie profitant du chaos syrien pour intensifier sa propre guerre contre les Kurdes. »
Il me semble que tout est dit. On est loin du problème du « boucher de Damas » et du « dictateur qui massacre son peuple », semble-t-il.
Mais c’est une chose qu’on ne peut quand même pas dire aux peuples occidentaux pour justifier cette guerre d’agression. C’est là qu’intervient la propagande.