@JL
Il n’existe pas de peuple européen comme il existe des peuples français, italien, allemand... qui se sont constitués sur la longue durée sous la direction du christianisme. La volonté prométhéenne de construire ce peuple européen passe par la nécessité de détruire les vieux peuples par la déchristianisation, les révolutions, le nationalisme, les guerres, l’internationalisme, le régionalisme, le communisme, le libéralisme, l’européisme, le racisme, l’anti-racisme, l’ouverture totale des frontières aux biens, services et capitaux, le mélange forcé de populations qui ne s’aiment pas, les crises financières. C’est un projet par essence dictatorial fondé sur le mépris des peuples, la haine de l’autre et la recherche de boucs émissaires. Il suffit pour être édifié d’entendre résonner l’abjection des propos de Mélenchon à l’encontre de Merkel désignée comme seule responsable de la crise grecque. Or si les Grecs n’étaient pas entrés dans l’UE et dans l’euro ils couleraient aujourd’hui des jours paisibles et heureux comme les Suisses, les Norvégiens, les Turcs ou les Chiliens, sans cette misère abjecte qui étreint plus de la moitié de leur population. La tactique des fédéralistes consiste à créer des problèmes par la construction européenne (le libre échange unilatéral, le non contrôle des mouvements de capitaux, l’euro sous-évalué pour les Allemands mais surévalué pour les Français, Italiens, Espagnols, Portugais, Grecs) puis à proposer plus d’Europe pour résoudre ces problèmes. Et c’est ainsi que peu à peu les dictateurs européistes qui se prennent pour des démiurges conduisent les peuples là où ils ne veulent pas aller. « Solve et coagula », dissous et assemble, détruis et reconstruis, disent les francs-maçons. « Ordo ab chao », l’ordre sacrificiel issu du chaos de la guerre de tous contre tous rétorquent les mondialistes. C’est le même programme prométhéen qui cherche à s’imposer non seulement en Europe mais dans le monde entier.
Au niveau économique et social la construction européenne est un désastre et les mêmes qui hier nous vendaient le traité de Maastricht, le passage à l’euro, le libre échange unilatéral qui devaient nous juraient-ils apporter croissance, prospérité, sécurité, des emplois intéressants et bien payés, aujourd’hui nous promettent monts et merveille si nous nous soumettons à leur volonté ignoble en acceptant le fédéralisme européen. Et demain les mêmes nous diront que pour résoudre l’abjecte misère dans laquelle végètera le « peuple européen » il faut fusionner avec l’Amérique du Nord.
Vous êtes des voyous, vous êtes des salauds, vous êtes des ordures, vous êtes des fauteurs de guerre, vous êtes des criminels, vous êtes des génocidaires ! A MORT L’UE !