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Commentaire de Harry Stotte

sur Hollande Macron « La grande magouille »


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Harry Stotte Harry Stotte 17 avril 2017 13:58

@moderatus


« D’accord sur le résultat mais l’acte est important car c’est lui qui induit les conséquences... »


Pour ma part, j’ai acquis une toute autre façon de raisonner, depuis une vingtaine d’années. Je considère que les actes, comme les événements, sont neutres, et que ce sont les conséquences, qui les rendront ultérieurement, positifs ou négatifs.


« On ne peut que juger les politiques à leurs actes, et après évaluer les conséquences de ces actes. »


On peut faire comme ça, mais pour moi, évaluer les conséquences, c’est évaluer les actes. Les actes et les événements, je tiens à le repréciser.


« Je pense pour Trump... »


C’est ce qui fait toute la différence. Moi, je ne pense rien, parce que je ne me sens obligé de penser quelque chose. J’attends les conséquences. 


Cette attitude ne va pas sans avantages. Le premier d’entre eux, et il n’est pas mince, tient au fait qu’on est, ipso facto, à l’abri des manipulations des médias.


Elle permet également de compléter la maxime de Charles Maurras : « Le désespoir en politique est une sottise absolue » par « L’euphorie aussi ». A titre personnel, cela me permettra d’être aussi serein au soir du 23 avril, que du 7 mai, indépendamment des résultats.


Elle permet aussi d’analyser les faits avec davantage de lucidité. De voir, par exemple, que l’élu(e) du 7 mai, avec la situation économique du pays France, avec une majorité de bric et de broc, et des désordres dans la rue, peut fort bien se retrouver dans la merde jusqu’au cou à l’automne. C’est donc bon pour le foie, parce que ça ne pousse pas à la consommation de champagne.


Et elle rend encore plus intelligent smiley, puisque le dicton populaire nous dit qu’« On est toujours plus intelligent après ». J’attends donc l’après pour être plus intelligent. 


Ou moins con que ceux qui croyaient, en 1989-92, qu’on était parvenu à la fin de l’histoire ; moins con que ceux qui ont cru que l’adoption de l’euro amènerait plus de croissance, plus d’emplois, plus de bien-être ; moins con que ceux qui ont cru que la liquidation de Kadhafi était ce qui pouvait arriver de mieux à la Libye : moins con que ceux qui ont cru qu’avec Hollande, « Le changement, c’(était) maintenant »...

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