Les casseroles que vous citez, en sont sans vraiment en être, car si on cherche un peu pour Fillon Lepen et un peu plus pour Melenchon Hamon on en trouvera du même style. C’est dans l’ADN du politique d’avoir des casseroles.
Cependant, l’auteur oublie la plus belle :
Macron a fait parti (je ne sais pas s’il y est encore) de la « fondation Concorde ». Ce thing tank trés proche de l’Elysée sous Chirac (NKM en fait toujours parti) a développé des idées intéressantes sur le « produire français », le chômage et l’industrialisation du pays. C’est aussi et sous l’égide de Macron que la fondation Concorde a développé pour mise en application les deux mesures phares du quinquennat Hollande : le pacte de responsabilité et le CICE. Ces deux mesures ont coûté et coûte encore 30 milliards d’euro par an à l’état, sans aucun effet pour la solidité des entreprises, l’emploi et la R&D.
Mais où sont passés ces 30 milliards sensés résorber le chômage et réindustrialiser le pays ? Par le truchement d’un exercice comptable ils se sont transformés en dividende pour les actionnaires et ne servent donc pas à l’emploi, la R&D ni au maintien des entreprises en France.
Grace à Macron et sans que la droite de Fillon ne trouve à redire (puisqu’il propose de le reconduire), l’état donne chaque année 30 milliards d’euro sous forme de dividende aux actionnaires des grandes entreprises françaises.
lorsque qu’un Hamon propose un RU qui nous coutera 35 milliards par an. Il se trouve un aéropage de politiques qui ont « dirigé » le pays (Valls, Macron, Fillon, Lemaire, Hollande) pour trouver cette mesure irrésonnable. Il est d’ailleurs étonnant de savoir qu’à chaque fois que l’on crée une mesure pour améliorer le système sociale en France on axe le sujet sur « combien ça va encore coûter ? », alors que lorsque l’on finance l’industrie et les entreprises le sujet est « combien ca va rapporter en terme d’emploi ? », alors que pour cette dernière question la réponse est toujours la même : « la tête à toto ».
Aussi en fonction de leur opinion politique, il n’y a que deux candidats crédibles et pas quatre pour ce 23 avril : Lepen ou Melenchon