@JP94
C’est la première fois que je lis que les cadavres décomposés des officiers polonais complaisamment filmés lors de de leur exhumation n’étaient pas à Katyn mais 1000 km à l’ouest tués par des balles de fabrication allemandes.
Je désire acheter le livre de Grover Furr. Pouvez-vous me (nous) donner son titre et celui de l’éditeur, SVP ?
D’autre part je rappelle que la déportation en Sibérie a commencé à l’époque des tsars et que les déportés portaient permanence des fers qui leur blessait les chevilles. Vu leur état de santé, les plaies s’infectaient et non soignées provoquaient la mort du forçat. Seuls survivaient ceux qui pouvaient glisser un linge entre le fer et leur peau.
Il n’y a pas de statistiques sur le nombres de morts parmi les déportés du tsarisme en Sibérie.
Dostoïevski, le grand écrivain, fut soumis à un simulacre d’exécution capitale par fusillade pour avoir critiqué les inégalités sociales et le manque de liberté du tsarisme.
Connaissant l’espéranto, j’ai pu lire le récit écrit dans cette langue par la petite fille d’un ancien déporté de l’époque stalinienne selon les souvenirs de son grand-père (je précise qu’étant Ouzbek, elle n’était pas spécialement russophile et pas du tout politisée).
Le samedi soir, les déportés visionnaient un film. Ce qui n’était pas le cas dans les camps nazis !
Ils portaient des vêtements chauds en hiver, ce qui n’était pas le cas à l’époque tsariste ni dans les camps nazis !
Les baraques où ils pouvaient dormir huit heures par nuit étaient chauffées (la Sibérie regorge de bois) et la nourriture distribuée faisait que personne ne mourait d’inanition malgré sa rareté naturelle. Les déportés n’étaient pas frappés sans raison.
La maladie faisait son œuvre mais autant parmi les déportés que chez les gardiens.
Toute comparaison avec les camps nazis ...