« Pourquoi Mélenchon est-il si confus pour le second tour ? »
Peut-être parce que dans le paysage électoral et médiatique hexagonal, c’est un des
rares à ne pas prendre ses électeurs et l’ensemble des citoyens pour des débiles profonds ?!
L’épouvantail brun-marine est certes bien commode à agiter quand, sous le prétexte éculé d’un front républicain, il ne sert en fait qu’à contraindre le citoyen à cautionner et reconduire les mêmes politiques de soumission et de sujétion à cette dictature ’soft« (TINA) qui - nonobstant sa généreuse proclamation de valeurs humanistes dévoyées jusqu’au trognon par la »novlangue« - n’a de cesse de démanteler la puissance publique, réduire toute forme de protection sociale (sécurité sociale, droit du travail, pensions, ...), multiplier les burn-out, les suicides paysans ou la foule de sdf jetés à la rue, bref livrer en pâture à l’avidité d’une oligarchie mondialiste plus rapace encore que la noblesse d’ancien régime plus de 200 ans de conquêtes sociales et citoyennes.
Pour appréhender le sombre avenir auquel nous voue l’€urocratie, il n’y a pas bien loin à chercher : les féroces standards de vie et de confort qu’elle nous réserve s’appliquent déjà dans toute leur rigueur au peuple grec. Alors le choix »démocratique« entre deux dictatures, version petits capos revanchards ou version technocrates bien rasés, très peu pour moi. D’autant que, moyennant quelques larmes de crocodile à l’attention de la machine médiatique à lobotomiser, l’oligarchie s’accommodera tout aussi bien des caprices de l’héritière naturelle et spirituelle du Borgne : pour rappel, le premier laboratoire à l’application des »théories« économiques de l’école de Chicago était, avant même l’Angleterre de Lady Thatcher, le Chili de Pinochet.
Si la »démocratie" ne se réduit qu’au choix de son assaisonnement, c’est bien le même désespoir qui est seul proposé au menu. 