« La discrimination positive c’est le signe d’une société en décadence ... »
Je ne vois pas en quoi. La discrimination positive est une politique qui tend à forcer des gens là où il n’y a, a priori, pas de place pour eux.
A l’université, par exemple, on abaisse le niveau d’exigences pour les sujets issus de populations considérées comme défavorisées.
« Je trouve le concept inutile ; éduquons, éduquons pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation ubuesque ... ça va être long, mais bon. »
Eduquons ! Eduquons !
Comme la lune !
Les gens manifesteront toujours du rejet pour ceux qui ne sont pas comme eux.
« Si on espère que les gens seront moins cons en voyant un noir à la télé au journal de TF1... »
Ce n’est pas être cons que de rejeter ceux qui viennent d’ailleurs, c’est un réflexe naturel, visant ceux qui sont par trop différents, que ce soit physiquement, culturellement, comme sur le plan des moeurs et des usages.
« ...alors qu’ils sont toujours aussi butés malgré des Noah, Blanco et autre sportifs qu’ils idolatrent pourtant ... »
Ce que les gens idolâtrent, ce sont des individus, en fonction de leur apport, non les groupes humains dont ils sont les représentants... Une telle admiration n’induit rien du tout sur le plan des relations de voisinage.
D’ailleurs, j’imagine très bien qu’un type qui idôlatre - pour reprendre votre terme -, Zidane réagisse en pensant « Ca ne m’étonne pas », chaque qu’il apprend qu’un délit a été commis par un Maghrébin ou qu’un Maghrébin a commis un délit.
Mais il faut dire aussi que le « racisme » est l’un des phénomènes sociétaux les plus mal compris qui existent, parce qu’il est mal perçu, pour des raisons idéologiques.
L’homme a besoin de se sentir chez lui, parmi les siens, et l’intrus constitue une menace bien réelle pour l’homogénéité mentale du groupe. Le rejet est donc tout à fait naturel et c’est le refus d’en tenir compte qui provoque de sanglantes catastrophes, comme celles qui se sont produites en ex-Yougoslavie dès que le couvercle artificiellement mis en place par les communistes a sauté.
Si la Tchécoslovaquie a échappé à ce genre de réglements de compte, c’est que les deux peuples - forcés de vivre ensemble par les vainqueurs de 14-18 la politique - occupaient des territoires biens définis, démographiquement parlant.