Alors, voila, j’ai lu (sur le net) un maximum d’articles et de commentaires relatifs à cette histoire et je me suis fait ma propre opinion... qui vaut ce qu’elle vaut, mais je me suis pris au jeu de ces petits commentaires et je ne résiste pas au plaisir de me faire a nouveau traiter de con ou de naïf
1. Denis Robert a obtenu frauduleusement des listing de Clearstream dans lesquels il croit déceler le plus grand complot politico financier de tout les temps. Il existe des comptes non publiés donc cela sert à alimenter des comptes occultes et bien sur, parmis les milions de lignes de ces comptes, il a réussi à identifier de grands scandales financiers (Il devrait penser à se reconvertir dans l’audit, cet homme là !) C’est le trou noir de la finance... Pour moi, le principe d’une chambre de compensation, c’est lorsque deux banques titulaires chacune d’un compte cash et d’un compte titre qui se vendent des titres, elles donnent une instruction à la chambre de compensation pour que cette dernière débite le compte cash de la banque acheteuse et crédite celui de la vendeuse et débite le compte titre de la vendeuse pour créditer celui de l’acheteuse. (Si je me fourvoie, dites le moi...)
Dans tous les cas, les mouvements restent inscrits à la fois dans la compta des banques et dans celle de la chambre de compensation. S’il n’est pas possible pour la justice d’un pays d’enquêter sur le territoire de la chambre de compensation, il lui est en revanche possible d’enquêter sur l’une des banques de son pays. Alors pourquoi vouloir aller chercher l’information là où elle a le moins de chance d’être obtenue ? Il est vrais que M. Robert n’est pas juge d’instruction, mais pour ce que j’en ai lu, il a fait une sacré instruction à charge...
2. Il est attaqué en difamation par les institutions qu’il met en cause dans ses livres et crie à la censure, à la mort du journalisme, au complot international ...
C’est bien connu, il y a un complot intenational mené par les banquiers, visant à asservir le monde et qui a décidé, pour rire, de s’en prendre à un seul journaliste, et ses collègues qui ne relaient pas sa bonne parole sont des gros jaloux !