AU8TOBIOGRAPHIE
En 6 chapitres
Chapitre premier
Stotte est un con
Tout ça, pour vous
dire que je claque la porte, et d’AgoraVox et du Front national !! Vous
devez savoir, et tous les autres ici, qui le savaient déjà – hein dis,
Cabanul ? hein dis Taverne ? hein dis Eliott ? hein dis
Arkane ? hein dis, Zeter ? hein dis Rakoto ? hein dis Herblay ?
hein dis Libertad14 ? - Stotte est un con, ou Stotte est un imbécile, ou
les deux à la fois. Stotte ne change pas
d’avis, ce sont les autres qui changent par rapport à lui. Stotte peut
évoluer, s’adapter à des conditions nouvelles, mais Stotte reste inébranlable
sur la ligne
C’est d’ailleurs la
deuxième fois qu’on lui fait le coup. La première, c’était en Italie, en 1995. Ça
s’est passé, à Fiuggi, une curiosité peut être unique au monde, qu’on peut
définir comme une banlieue (sans racailles) hôtelière à 100 km à l’Est de Rome.
Là, le tourne-veste (volta-gabbana, en v.o.) s’appelait Gianfranco Fini. Stotte
n’est pas blanc, sur ce coup-là. Ce grand naïf croyait encore que les hommes
peuvent changer en profondeur. C’est faux. Le Fini, il a commencé son ascension
politique en piquant, à son « meilleur ami », et sa fonction et sa
femme ! La première chose qu’aurait certainement faite François le Cupide,
en entrant à l’Elysée aurait été d’augmenter sa solde ou d’instaurer, pour les
visiteurs, la pratique d’une petite, dans une soucoupe, comme les dames-pipi
Ce qui nous ramène
aux élections et au Front national – du fond de la salle : - C’est le
moment I » - Des années durant, j’ai avalé toutes les couleuvres, des
dérapages verbaux du Vieux à la rose bleu, en passant par le passage siki de
Soral, l’affiche de la beurette, le parrainage communicationnel de la fille de
Dieudonné et les complaisances pour l’inepte Faurisson, l’homme qui croyait
malin de pisser contre le vent. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Son
futale fut tout trempé, et pas seulement. Il y des photos
On peut remonter dans
mes oeuvres complètes, on ne retrouvera pas une attaque contre Marine Le Pen,
et on verra que j’ai défendu, avec acharnement, son désormais gâteux de père,
même quand il était indéfendable. A lui, je ne pardonnerai jamais
d’avoir réussi à me faire monter les larmes aux yeux - j’en suis resté au
temps des hommes qui ne pleurent jamais.
(à suivre)