Depuis quelques temps j’ai appris que la qualité d’un article, (ou la pertinence des commentaires) est inversement proportionnelle à leur appréciation, si l’on peut donner un sens à ce degré de satisfaction, qui n’est souvent que le rapport consensuel à la majorité des lecteurs ici.
Inutile de nier aussi que ces sites sont des réservoirs à influence, et le front est ici hautement représenté, à travers tout un tas de pékins tentant d’instrumentaliser les ballots. Suffit de lire le titre des articles ou de parcourir en diagonale cette soupe pour être édifié...
Je voterais moi aussi Macron, sans aucun état d’âme. N’en déplaise à ceux qui voudraient que ceux qui ont voté Mélenchon s’abstiennent, ce qui arrange bien sûr la Marine. La voir, l’entendre, me fait vomir ma crêpe de blé noir comme beaucoup d’autres bretons, face à cette intrigante, ayant repris l’héritage familial de la haine et de la manipulation...... Monsieur Cordier, l’ex secrétaire de Jean Moulin, plus de 90 pîges appelle lui aussi à voter Macron. Je trouve que vous êtes trop bon avec ceux qui s’apprêtent à voter pour l’innommable, de leur trouver des excuses.... Il y a quelque chose d’énorme et de pathologique, qui préside dans le choix du pire. J’en entend qui soutiennent la déraison en arguant qu’elle « va tout renverser, foutre le bordel » sans se rendre compte que ce sont eux les premiers qui seront sur le flanc.
Mais c’est ainsi qu’une sorte de grande irrationalité pousse les gens à faire n’importe quoi, quand ils ont suffisamment oublié le pire. En 14, beaucoup d’ouvriers sont partis fleurs au fusil, soutenus par des intellectuels qui voyaient en la guerre de 14 une sorte de récréation, ou une sorte de bain de jouvence rédempteur, et autre fadaise. Le Brexit en Angleterre obéit à la même dynamique. La nostalgie d’un âge d’or qui n’a jamais existé ont poussé les deux tiers des vieillards de ce pays, contre un tiers des jeunes ( finalement plus sages)à faire un grand bond dans l’inconnu, en relevant le pont levis..... Tout est bancal en ce parti de la haine qui souffle sur les braises, et n’attend qu’une seule chose : Accéder au pouvoir.