@Orélien Péréol
.
« « La situation du second tour sort de cette attitude des mélenchonistes : le seul accord qu’il pouvait envisager avec Hamon était la « soumission » de ce dernier (je m’amuse ironiquement à employer l’axe mélenchoniste soumission-insoumission). Un accord entre les deux, un programme commun, aurait mis Mélenchon, ou Hamon, au second tour avec 25,94% des voix, l’un devenant premier ministre de l’autre, mais voilà ! il eut fallu s’entendre avec quelqu’un ! »
Cette situation était-elle impossible ? (quoi que fassent Mélenchon et les mélenchonistes) »
Oui elle était IMPOSSIBLE !
Et j’en parle d’autant plus tranquillement que je ne suis pas un « insoumis » (dans le sens adhérant à la « FI »)
Il n’y a que les neuneus et les lâche qui n’ont pas remarqué que Hamon n’était pas ce candidat de « l’aile gauche du PS » que le système a cherché à nous vendre.
L’oligarchie ayant toujours un (plusieurs) coup d’avance savait pertinament qu’elle ne pourrait pas rejouer le coup du « mon ennemei, c’est la finance ».
Coller une étiquette « de gauche » aux socialos après les lois Macron et El Kommery passées à coups de 49,3 n’aurait plus dupé suffisamment les gogos.
Ils ont fait évoluer le « piège à cons ».
D’abord ils ont inventé les « frondeurs ».
Des prétendus « dissidents » annoncés comme « l’aile gauche » du PS mais qui comme de bien entendu n’ont JAMAIS combattu concrètement le vrai PS (Valls & Co).
Ensuite...Un piège à deux mâchoires.
Macron sorti subrepticement du nid de frelons enfin démasqué et remaquillé en gentil papillon (pensez printemps !)
Et pour contrer le risque Mélenchon, un « faux candidat » (cramé d’avance) choisi parmi ces prétendus « frondeurs ».
La présence de Hamon n’avait qu’un objectif.
Siphonner les voix qui ont manqué à Mélenchon pour être au second tour.
Faire croire aux quelques naïfs réellement de « gauche » encore assez ballots pour gober que la « base » du PS avait élu un « candidat... de gauche ».
Les officines de sondage et les journaleux arrivent à la rescousse
dès le soir de la primaire Hamon grimpait à 16% et Mélenchon retombait à 8 !
Harcèlement des chiens de garde pour engluer JLM pendant un mois avec la « question du ralliement »...
Et le tour était joué.
La meilleure preuve :
quand les « FI » indiquent clairement que seulement 10 à 12 % sont prêts à voter Macron *.... ils sont 9 sur 10 chez les « électeurs » de Hamon
* Le résultat de la consultation « FI » donne 34,83 % « pour Macron »
Mais sachant que pas loin de la moitié ne se sont pas « prononcés », il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre que pour la plupart, ce sont ceux qui ont fait « le choix absent » (comprenne qui pourra ou qui voudra)