Je suis d’accord avec cet article.
De ce jour, je vote pour mes convictions.
Je ne suis pas exigeant : bien public, solidarité, un état présent
qui protège les plus faibles, une péréquation harmonieuse sur tout le
territoire, un service de santé public efficace qui soigne des patients… et une
école qui fonctionne pour que tous ceux qui disposent de talent, d’intelligence,
de quelques milieux qu’ils soient, puissent accéder aux situations qu’ils
méritent…
Que le personnel politique organise l’offre avec toutes les
machinations insoupçonnées pour le second tour, le troisième, les futures, etc…
dans un jeu de go imbécile pour garantir les intérêts d’une élite arrogante qui
nous asphyxie et nous méprise m’a obligé à voter utile à chaque scrutin depuis
des années… J’en suis fatigué, alors j’ai décidé de simplifier, de devenir
binaire : je choisis et dans ce cas je m’abstiens, sans état d’âme et sans scrupules…
Que rajouter ? Aux législatives passées ou autres élections
de proximité, rappelons-nous :
- le commentaire intempestif d’un éléphant du PS qui déclare :
« nous n’avons pas besoin des voix de Mélanchon ! » ;
- le refus systématique et obstiné de la droite de voter pour
un candidat de gauche afin d’éviter l’élection
d’un postulant FN (« pas de front républicain » avons-nous entendu en
son temps !).
Axiome :
Madame Le Pen ne sera pas élue* et Monsieur Macron sera
Président de la République française.
On s’y fera (ou pas).
Ne m’importe simplement que le score ; 60/40 c’est probable…
et déjà l’ambiance sera tendue ; à 55/45, la mécanique de ce cyborg de l’oligarchie techno financière aura du jeu dans les engrenages…
« Elle marchera
moins bien maintenant, forcément… »
*Le contraire ? croire en Dieu deviendrait possible, mais cela m’ennuierait…
Si quelques-uns
– comme Monsieur Delanoë, ancien maire de Paris - trouvaient quelque similitude
avec les montées du nazisme en Allemagne ou du fascisme en Italie, je leur
proposerai de relire l’histoire contemporaine.
Je simplifie.
C’est le Président Hindenburg qui, sous les pressions de la droite et des
grands industriels, a nommé Adolf Hitler chancelier alors que celui-ci venait
de perdre 2 millions de voix aux élections législatives pour lesquelles – jamais
- il n’a été majoritaire.