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Commentaire de Pchetchkov

sur Derrière le silence des drones, entendons les bruits de bottes


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Pchetchkov 9 mai 2017 13:44
Le risque de guerre est malheureusement bien réel, si l’on en juge par le climat de russophobie qui règne en Occident, et tout particulièrement, aux Etats Unis.

La haine de la Russie, de Poutine et des Russes est omniprésente. Elle ne répond à aucun raisonnement rationnel, elle ne nécessite aucune preuve, aucune démonstration, la Russie est rendue systématiquement responsable de tout ce qui peut se produire de mal ou de négatif dans le monde.

Contre toute évidence, et en l’absence de toute preuve, les démocrates américains persistent à vouloir rendre à tout prix Poutine responsable de l’échec électoral de Clinton, comme si Clinton n’était pas seule responsable de sa mauvaise campagne, et du vote des électeurs américains.

Macron ou son équipe - qui ne dissimulent pas leurs sentiments antirusses - ont repris des accusations analogues à l’encontre des Russes.

Le climat n’est pas plus favorable dans les autres pays occidentaux, en Allemagne ou en Angleterre, par exemple.

Cette haine de la Russie est hystérique, elle semble irrationnelle, elle repose sur des instincts et des sentiments inavouables. Elle relève de ressorts aussi complexes que ceux de l’antisémitisme. Elle peut conduire à une guerre généralisée. Cette guerre, de façon larvée, a déjà lieu, aujourd’hui, en Ukraine.

Si les USA ont, à un moment donné, le sentiment de disposer d’une avance technologique leur permettant d’infliger à la Russie une première frappe atomique, sans risquer de riposte efficace, ils le feront sans état d’âme. Car c’est précisément le but de la propagande antirusse et du climat actuel de russophobie que de préparer l’opinion à une guerre éventuelle, et de la justifier.

C’est pourquoi non seulement M. Gorbatchev, mais la majeure partie de la population russe craint le déclenchement d’une nouvelle guerre contre la Russie.

Crainte malheureusement justifiée.

Aujourd’hui, 9 mai, la Russie célèbre la victoire sur le nazisme, au terme d’une guerre qui avait fait, selon certains chiffres, 27 millions de victimes soviétiques, et qui avait détruit la moitié du pays. Non, décidément, les Russes n’ont pas de raison de vouloir la guerre.



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