@eau-du-robinet
Je ne nie pas que les intérêts des USA soient une guerre en Europe pour retrouver la suprématie artificielle qu’ils ont connue en 1945 et dont ils ont la nostalgie.
Mais vous n’avez pas lu mes arguments
1) sur l’impossibilité d’entraîner les peuples des pays démocratiques dans la guerre, peuples qui refuseraient la mobilisation générale,
2) le coût exorbitant de la préparation matérielle, concrète d’une offensive aéro-terrestre hyper-puissante, sans commune mesure avec ce qui était nécessaire pour l’opération nazie Barbarossa.
3) l’absence de tout effet de surprise permettant à l’adversaire pendant les mois nécessaires à la fabrication du matériel de prendre des contre-mesure comme miner le terrain, les ponts etc.
Sans compter que l’approvisionnement des troupes ayant franchi la frontière, approvisionnement beaucoup plus exigeant qu’autrefois, effectué sous le harcèlement et les sabotages des maquisards beaucoup mieux armés qu’en 1941, serait très difficile et conduirait à un échec certain. D’autant plus que planerait sur les troupes et les villes de l’arrière la menace d’armes nucléaires tactiques et l’escalade nucléaire qui s’ensuivrait automatiquement.
Les conseillers militaires européens le savent : la guerre est désormais impossible entre pays développés et nucléarisés. Mais laisser croire le contraire peut servir à manipuler les opinions publiques.