« Qu’est-ce que cette proposition apporte, in fine, plus qu’un revenu minimum type RMI ou RSA ? » ;
Les gens au rsa ou au chômage sont stigmatisés par la société, on les
accuse toujours au final de ne pas vraiment chercher d’emploi et de se
complaire dans leur situation. Quand Macron affirme « on peut refuser
une mais pas deux offres d’emploi », il se situe clairement dans cette
tradition héritée du christiannisme selon laquelle il ’yaurait le « bon
et mauvais pauvre » et omet le fait que le chômage est structurel en
voulant comme le dit un commentateur naturaliser l’ascence de réussite comme le darwinisme individuel de l’échec.... Le ru permet à mon sens que
cesse la stigmatisation et reconnait la création de valeur économique
au sens large comme je l’ai expliqué. Pour moi un actionnaire ne crée
pas de valeur, il en détruit, pourtant sa velur est pris en compte dans
le pib. En revanche si vous vous invetissez dans le bénévolat, vous
créez de la valeur (et bien plus que cet actionnaire), pourtant ce ne
sera pas pris en compte dans le pib..Je caricature mais afin d’éclairer sur le dichotomie croissante entre utilité et valeur, d’ailleurs plus vous êtes utile moins vous gagnez, je crois que Graeber a développé également cette théorie.
"sans parler de la transformation infernale de l’auteur de tout les modes
de calculs prête à occuper toutes les bureaucraties bureaucratisantes.
Et vous souhaitez la renforcer ?«
Je vous renvoie à mon passage où je parle de David Graber, il me
semble clair que je critique la bureaucratie et ne souhaite pas la
renforcer. Il existe une troisième voie entre le capitalisme d’Etat dont
vous m’attribuez à tort l’apologie et le capitalisme privé. la théorie
de la captation que vous citez se discute en effet...
»Quand un socialiste vante à la fois l’euro, l’Europe, et donc la
mondialisation tout en préconisant les circuits courts, désolé, c’est
tout de même paradoxal."
Je reconnais uniquement le mérite à Hamon d’avoir porter l’idée du
ru, si vous lisez l’introduction, je ne me fais aucune illusion sur le
personnage. Et je suis d’accord avec vous, on ne peut défendre l’euro
tel qu’il fonctionne aujourd’hui, les structures productives des Etats étant trop hétérogènes, sa vision de la politique étrangère
était proche du néant.