Accroissement de la richesse pas plus fulgurant que l’augmentation de la population mondiale.
Plus les êtres humains sont nombreux, plus ils consomment et produisent, ne serait-ce que pour satisfaire leurs besoins, croissant eux-mêmes avec leur nombre. Logique, non ? Bien sur, certains rétorqueront qu’il suffirait que ceux qui consomment le plus consomment moins pour que les choses changent, mais ce n’est pas si simple. Après avoir défini qui consomme trop, ce qui ne sera pas sans poser problème, il suffit d’imaginer de combien leur consommation devrait être réduite (chaque jour davantage) pour faire face à la demande de 280 000 êtres humains supplémentaires venant quotidiennement augmenter la population de la planète (soit environ 100 millions par an).
C’est cette activité, en croissance continue du seul fait d’une augmentation incessante de la demande, qui enrichie globalement toujours plus la société, depuis qu’elle existe (et ça fait un bail !)
Or, compte tenu de la structure incontournablement pyramidale de la société (n’en déplaise aux socio-utopistes), plus la société s’enrichit, en même temps que le nombre de ceux qui la composent, plus la pyramide sociale se développe en volume, dans ses trois dimensions.
Il est dès lors facile de comprendre que l’écart entre le sommet de la pyramide sociale – où logent les riches – et sa base – occupée par les pauvres – ne cesse d’augmenter, entraînant un accroissement incessant des écarts de richesse entre les uns et les autres.
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